Se souvenir qu’on peut dépasser les gestes qui ne servent à rien
comment rendre visible le silencieux ?
Pour accéder à la liberté, au geste libre, il faut savoir décevoir,
se décevoir
contentement, attente du retour,
recherche de réponses, du retour de l’Autre = IDIOTIE
des transformations sont nécessaires pour garder l ‘équilibre, le trouver parfois
le dehors-le dedans ----- plus rien
laisser passer le souffle
Une combustion des formes,
par nous, à travers nous
Un cœur qui palpite
qui fait place
la place
à ce qui doit naître, en plein désordre
détruire et recommencer jusqu’à ce que le souffle soit là
que soit la vitalité
Pourquoi garder ?
Ce qu'on aime? ce qu’on laisse ? Non en tant que personne
mais pour ce qui l’a traversée
Comment passer la spatialité dans son corps ?
Me siento como un pequeñito pessoa
Inattendues injonctions du silence et de l’espace
Ciel dégagé mais fureur contenue
un dialogue de proximité par l’intermédiaire duquel émerge la sensation d’un déjà là invisible
le silence contient de la pensée mais pour s’en aviser il faut s’éloigner des zones de turbulences
et prendre le temps de poser son oreille sur le fil du vent
sillonner l’espace de longues heures jusqu’à faire de l’espace
Sans silence l’espace n’existe pas
L’espace est du temps momentanément en repos
la pensée devient audible s’il y a le silence
Avancer vers le silence des choses puis ouvrir grand les yeux
faire fi de l’encombrant bagage des attachements
processus mutant que la beauté de quelque chose et une posture que le regard prévaut
Avoir le regard idiot ; saisit tout de suite le sens de l’irréductible idiome
qui forme la base de toute réalité.